Décroissance 2012 (épisode 3)La DIA du point de vue de l'Économie

La DIA pour réduire les inégalités.

 DIA se mettra en place en même temps que le RMA (Revenu maximum autorisé), avec un taux confiscatoire sur l’impôt sur le revenu à partir d’un certain seuil, à déterminer démocratiquement.

 La DIA n'est pas que de l'argent.

 La DIA n’est donc pas un revenu numéraire en euro, elle est partiellement démonétisée,pouvant être versée sous forme de monnaie locale « fondante » c’est-à-dire perdant progressivement de sa valeur pour rendre à l’argent sa valeur d’échange et empêcher l’accumulation.

 La DIA contribue donc à sortir du système financier actuel. Elle bouscule radicalement l’imaginaire croissanciste et se recentre sur les besoins fondamentaux et essentiels pour permettre un épanouissement individuel et collectif fondé sur d’autres valeurs que celles portées par le capitalisme.

 La DIA et le RMA contribuent à étendre les sphères de la gratuité.

 Tout ce qui est gratuit doit s’intégrer de facto à la DIA pour se libérer des forces du marché. Cette gratuité se

justifie pour le bon usage des biens collectifs mais se complète par le renchérissement du mésusage (l’eau vitale doit être gratuite, mais pour remplir sa piscine, il faudra payer cher !).

Alors des questions peuvent se poser. Effectivement, une partie des citoyens n'auront pas toujours des activités, s'ils choisissent d'en avoir, en relation avec les besoins de la collectivité.

 Les légumes bio, c'est bien agréable à manger, mais l'agriculteur fait un métier difficile, peut être que les agriculteurs manqueront. Il faudra alors que la collectivité s'organise pour la récolte et trouver des volontaires. Mais on peut concevoir que durant son existante, un citoyen de la nouvelle société peut consacrer un peu de son temps à la collectivité.

 Cependant, tout le monde ne peut pas être agriculteur et puis un individu peut être apte à l'être à un moment et puis plus tard ne plus l'être.

 Et enfin, il est peut être souhaitable pour l'ensemble de la société, mais aussi pour l'individu que l'activité, ne soit pas toujours la même durant sa vie. La rotation dans les activités pour la collectivité sont a déterminer démocratiquement.

 Conclusion

 La crise de la dette nous montre que le système capitaliste aujourd’hui est à bout de souffle. Et les solutions, qui préconisent des plans d'austérités les uns à la suite de l’autre, sont loin de la dotation inconditionnelle d'autonomie.

Pour autant, la DIA est une réponse majeure à la crise. Il s'agit ni plus ni moins de ne pas sauver le système actuel, mais d'en changer.