Le premier mai: jour de manif pour les travailleurs du monde entiers

Le 1er mai 2015, c'est vrai n'était pas le plus beau défilé de l'histoire de la journée internationale des travailleurs. Le défilé était clairsemé sous la pluie printanière. En outre , le contexte des vacances scolaires n'a rien arrangé.

Les médias en ont fait leur choux gras. Les syndicats sont faibles et divisés. Les chroniqueurs à la solde du Gouvernement, lorsque ce n'est pas à la solde du MEDEF.

Pour eux, les syndicalistes sont corrompus, assimilable aux politiques déconnectés de la réalité des salariés pour les uns et des citoyens pour les autres.

En toile de fond, il y a la double affaire Lepaon, son bureau puis aujourd'hui sa nomination au conseil économique et social par la présidence de la République.

Hélas, tout est vrai ? Les syndicats sont bel et bien divisés, l'ancien secrétaire général de la CGT est bien une honte pour le syndicalisme et le financement de certaines fédérations sont contestables et contestés, en tous les cas au sein de la CGT.

 Néanmoins, ces mêmes médias nous les entendons bien peu lorsque le 9 avril, par exemple des centaines de milliers de manifestants à l'appelle de des syndicats ont défilé contre la politique d'austérité du Gouvernement. Par ailleurs, combien d'article sur la tentative de corruption du groupe ORPEA, refusé par la CGT, à lire sur le site de média part, ci-dessous.

Les médias qui participent à la confusion ne font que faire le lit du fascisme le capitalisme a toujours favorisé....

Lors des prochains articles dans cette catégorie, syndicalisme et mouvement ouvrier, un syndicat c'est quoi ?,

l'histoire du 1er mai

Espionnage de salariés: un "deal" à 4 millions d'euros a été proposé à la CGT

Au départ, le groupe Orpea a recruté de simples " observateurs participants semi-dirigés ". Ça, c'était sur le papier. Mais derrière ce jargon, l'entreprise franco-canadienne, l'un des plus gros opérateurs mondiaux de maisons de retraite et de cliniques privées, a en fait injecté trois " taupes " parmi ses salariés, chargées d'espionner en particulier les syndiqués.

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