Une campagne des partis du spectacle et la belle campagne du Font de Gauche.

Il y a un peu plus d’un mois, je faisais le constat que la campagne était peu disputée. Des invectives en 140 caractères et des promesses de changement immédiat. Quelques semaines se sont écoulé la campagne s’est poursuivie, sur le ton des rassemblements « spectaculaires » mais en revanche, d’une portée politique bien pauvre lorsque l’on attend une rupture réelle avec le système.

 J’ai employé le mot « spectaculaire » dans le sens de Guy Debord, il s’agit en effet d’une mise en scène. Cette campagne est une mise en scène, dont les acteurs principaux sont aidés par l’oligarchie, marchés financiers, médias et entreprises.

 En effet, l’objectif  de l’oligarchie et de faire croire que la démocratie en France n’est pas un vain mot. Néanmoins, l’oligarchie notamment par l’intermédiaire des médias et autres instituts de sondages, soutien le candidat le plus apte à préserver ses intérêts.

 Ainsi, Nicolas Sarkozy dès samedi dernier a lancé sa campagne dans un journal le Figaro, qui n’a pas la réputation, de s’offusquer des propos de droites, mêmes quand ceux-ci sont très à droites. Pour le coup, les propos de celui qui était alors qu’un futur candidat, étaient très à droites. Mise à l’index des chômeurs,  des immigrés, des chômeurs,  le triptyque du futur candidat sera, travail, responsabilité, autorité. Une partie de l’électorat, qu’il convoite a du se dire, encore un effort et lors du prochain meeting, il lancera, travail, famille, patrie. Lors du meeting de ce dimanche à Marseille, ne fût pas entonné. Mais, le refrain contre les corps intermédiaires, au premier rang des quels les syndicats, fût bien repris.

 Cependant, une partie de la droite est bien gêné par ce comportement. Et le discours de François Bayrou à la maison de la chimie, et Jean Luc Mélenchon à eu raison de le dire, est juste, lorsqu’il appel au rassemblement des humanistes (il faut comprendre des humanistes de droite), face à des propos d’exclusions inadmissibles, dans lequel il ne se reconnaît pas.

Mais, si ces propos sont rassurants, il en reste pas moins que François Bayrou est l’un des acteurs, de la campagne du spectacle. En effet, il reviendra pour le bien des marchés financiers sur les 35 heures.

 Une seule campagne, ne fait pas parti du spectacle, s’est celle du Front De Gauche. Elle est exemplaire. Tous les soirs des salles combles sont remplies par des militants, avec de l’expérience en politique ou des novices, des jeunes et des moins jeunes. Vraiment, bravo au front de gauche, il participe à faire aimer la politique. De plus, ils font reculer les idées du front national.

 Le programme du Front de Gauche est en rupture avec les projets actuels. C’est vrai, que pour les objecteurs de croissances qui militent pour un socialisme anti-productiviste, il manque un peu d’anti productivismes. Mais quand même, il sera plus facile de parler de socialisme anti-productiviste avec un Jean-Luc Mélenchon, qu’un Nicolas Sarkozy.