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Blogue notes de David Gerbaudi
26 février 2012

Le Bonapartisme, voila le programme de Sarkozy

Je sais que le temps (cf. Guy Debord, dans la société du spectacle) est dicté par l’oligarchie qui détient le pouvoir et que celle-ci fait tout pour qu’un élément chasse l’autre. Dans notre société, les objets sont jetables et la rapidité, la vitesse, une norme. Il serait pratique que la pensée, le savoir, l’analyse, le soit également. Ainsi, même les propos que l’on tient un soir de meeting, seraient tout d’abord noyés par l’ensemble du discours et donc moins facile à analyser à l’intérieur de celui-ci, mais aussi avec les précédents, et peut être même, de manière plus large avec l’histoire des idées et des faits politiques.

 Aussi, dans cet article je voudrai revenir sur le discours de Nicolas Sarkozy à Marseille la semaine dernière. Et plus précisément sur la partie concernant son intention d’incarner le peuple et mis à l’index les corps intermédiaires dont les premiers visés étaient les syndicats, les associations, les organisations politiques…..

 Ces propos, doivent être rapprochés à mon avis de ceux concernant l’idée d’organiser un référendum sur les chômeurs afin de monter, les français entre eux et de mettre encore une fois à l’index les étrangers en durcissant le droit des étrangers Les corps intermédiaires empêchent les réformes nécessaires et le lien entre les français qui eux comprennent l’utilité de ses réformes. Les syndicats sont le seul corps intermédiaire de désigné dans le discours de Nicolas Sarkozy.

 Quelques mots sur les corps intermédiaires circonscrit à l’association syndicale ou politique.

Dans les deux cas, il s’agit  de formation d’individus, plus ou moins bien organisés qui cherchent à défendre leur intérêt matériels et moraux. Par ailleurs, ils influencent le débat et les décisions politiques, donc participent à la démocratie.

 En espèce, le fait de désigner les syndicats est dans le contexte actuel de crise économique pas anodin, puisqu’ils sont en première ligne, contre les choix économiques du couple franco-allemand.

 Quant aux partis politiques, ils son bien gênant pour imposer une politique européenne contre les peuples. Les exemples en Europe ne manquent pas. La Grèce est un bon exemple, peut être même un laboratoire. L’Europe impose sa politique il faut donc des personnes compétentes pour les mette en œuvre. En Italie, le peuple n’a pas renversé Berlusconi, les marchés financiers eux n’ont pas hésité à le remplacer par un gouvernement de technocrate même pas élu. La démocratie n’a plus, apparemment, sa place dans ce contexte de crise.

 Les méthodes référendaires et la désignation de bouc émissaire participe à cette prise de pouvoir bonapartiste.

 

Les partis n’ont plus leur place. Le président veut parler directement aux français par référendum. Dans l’histoire de le vie politique Française son mentor avait un lien direct avec le peuple et elle avait interdit les partis politiques et les organisations ouvrières seront interdites et dans le code civil, la loi sera toujours en faveur du patron.

 L’histoire ne repasse jamais les plats, mais parfois on sent comme un air des années 1930

 Salazar au Portugal, Franco en Espagne, Mussolini en Italie, Hitler en Allemagne…avaient eux aussi les mêmes réticences avec les syndicats et les partis politiques. A chaque fois ces régimes autoritaires ont réprimé les partis d'oppositions et interdits les syndicats.

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