Pèle mêle, parlons de la Grèce et Socrate, de la démocratie et de la liberté.

L'actualité, la vie quotidienne et militante sont une source de réflexion inépuisable alors ne nous gênons pas !!!!

 

Pèle mêle, parlons de la Grèce et Socrate, de la démocratie et de la liberté.

Vous vous souvenez des propos, humiliant à l'égard du peuple Grec, tenus par la directrice du FMI Christine Lagarde ?

Celle-ci, avait déclaré avoir peu de compassion à l'égard du peuple grec et qu'il devrait s'organiser pour payer ses impôts.

Des propos scandaleux qui mettent dans le même sac l'armateur grec et le petit retraité et d'autant plus choquant que quelques jours plus tard on apprenait que la directrice du FMI ne payait, elle, pas d’impôt.

Figurez-vous, qu'ironie de ce congé de fin de semaine, la veille se déroulait le procès en appel de Socrate. Bref rappelle des faits, en 399 av-JC Socrate est accusé d’impiété et corruption de la jeunesse. A toutes fins utiles, et pour plus de détails nous pouvons nous replonger dans l’apologie de Socrate de Platon.

Coïncidence, alors que le peuple grec est accusé de tous les maux, fainéant, voleur et j'en passe, Socrate est acquitté.

 Socrate, philosophe qui représente la pensée Grecque, avec ses défauts et ses qualités mais malgré tout ses apports manifestes sur la pensée, évoque unecertaine idée que l'on peu se faire de la culture et du monde des idées, me semble t-il. Même si, j'ai cru comprendre, en lisant Michel Onfray,qu'il était loin d'être le seul.

Toujours est-il que la mise à l'index du peuple grec et dans le même temps l'acquittement du vieux Socrate, me paraît une situation d'une étrangeté plaisante, en un mot cocasse.

Hier, c'est Socrate qui buvait la ciguë et aujourd'hui c'est le peuple Grec tout entier qui la boit, au nom d'un dogme, qui met en place l'austérité pour voler la richesse d'un peuple et sa dignité.

Une idée principale chez Socrate est de chercher la vérité au-delà des apparences. La société du spectacle dans laquelle nous vivons est idéale pour réfléchir sur cette notion, de vérité au-delà des apparences.Les voleurs, dans cette histoire ne sont pas les grecs, mais la personne même qui les accusent.En occurrence, il s'agit, de Christine Lagarde, en sa qualité de directrice du FMI.

 Socrate nous apprend, entre autres choses, à remettre en question toutes les vérités. Cela fait maintenant près de 40 ans que le monde est en crise. Il y a toujours depuis 40 ans, ceux qui meurent de la crise et ceux qui s'en nourrisse. Il est peut être nécessaire de rompre avec la vérité des capitalistes. Afin, de poursuivre sur la pensée de Socrate, il est temps de cherchez un autre paradigme.

Pouvons-nous, continuer à croire encore longtemps que les dites démocraties européennes, sont bien le gouvernement par le peuple et pour le peuple ?

Cela paraît difficile lorsque l'on fait voter plusieurs fois un peuple à un référendum, jusqu'à ce qui réponde favorablement à la question posée.  

Sommes nous encore en démocratie, lorsque la liberté de conscience, la liberté de parole, la liberté de penser, sont instrumentalisées par des médias qui se disent libre?

Certes, il fût un temps ou ont était libre d'émettre, situation qui a suivi leur interdiction. Cependant, leur liberté de parole et de ton est bien loin.Le premier pas vers la démocratie est de retrouver la liberté, de penser, de désobéir à l'ordre établi et aux convenances, même des soit disant révolutionnaires, qui ne révolutionne que les salons. 

Ici, il ne s'agit pas de mettre la philosophie de Socrate sur un piédestal mais plutôt de relire Socrate plus-tôt que subir la loi du Marketing. Le temps et de ne pas prendre un maitre à penser mais de penser en maitre. Le panthéon des révolutionnaires, des libertaires aux marxistes, n'a pas vocation à devenir une chapelle où il conviendrait de s'y rendre, pour appartenir à la bande.

Il est temps de faire l'inventaire des idées des uns ou des autres et de mettre en place la stratégie révolutionnaire qui convienne à notre époque.

Ce soir peut être que les grecs, reprendront leur liberté et diront à l'Europe αντίο, adieu en grec.