Pour un service public de santé

Ce dimanche vous avez peut être remarqué des manifestants un peu gauches, inexpérimentés. Il s’agissait de médecin libéraux qui découvraient l’ivresse de la manifestation. Le contexte était donc propice à une expression sans retenu, sans tabou.

Le mot d’ordre principal de la manifestation et non au tiers payant et vive le secteur 2 pour les médecins. Nous pouvions entendre également, si le secteur 2 est supprimé, cela ne sert à rien de faire médecine. Affirmation qu’il faut traduire ainsi, s’il n’est pas possible de se faire beaucoup d’argent, il n’y a pas d’intérêt a exercer la médecine.

Une idée bien loin de l’image que l’on se fait du médecin, dévoué à ses patients pour qu’il préserve une bonne santé.

Les médecins généralistes revendiquent leur opposition au tiers payant en mettant en avant une paperasse administrative, des longues démarches de relance pour obtenir un remboursement de consultations.

Le tiers payant est légitime car il favorise l’accès aux soins quand au contraire l’avance des frais est un obstacle pour les patients les plus fragiles. Et l’opposition de certains médecin est inacceptable mais il ne doit pas masquer la privatisation rampante du service de santé en France.

Ainsi la généralisation du tiers payant est l’aspect sympathique de la réforme, un aspect sorti de la réforme elle même. En effet, si le Gouvernement souhaite généralisé le tiers payant, il ne revient pas sur les réformes qui limitent l’accès aux soins, franchises médicales, participation forfaitaire….

La mise en place des mutuelles obligatoire c’est la privatisation de la santé publique, et une attaque supplémentaire contre la sécurité sociale. Sécurité sociale financé par les cotisations des salariés.

Il est important de s’investir dans le combat syndical pour mettre en place tous en semble une alternative à ces politiques publiques illégitimes car elles ne profitent pas au plus grand nombre mais aux patrons encore une fois. La réforme de la santé est une privatisation du secteur de la santé conformément au grand marché transatlantique.

Pour un service public de santé en France 

Ce conflit pose la question du devenir de la médecine en France et plus précisément la médecine libérale. Les médecins le disent eux mêmes, il y a une baisse des vocations ce qui développe, notamment, de plus en plus de déserts médicaux. Les jeunes médecins veulent vivre comme tout le monde et refusent la solitude du cabinet médical.

La médecine salarié est peut être à mettre en place avec une prise à 100 % par la sécurité sociale. Les mutuelles qui ne sont que des assurances, et seule les plus riches pourront se soigner si nous les  laissons faire.